dans le cadre des célébrations du Centenaire de la Grande Guerre, l’Association « des Anciens Élèves du Collège et du Lycée Chanzy de Charleville-Mézières » a décidé de remettre en état le monument à la mémoire des Anciens Élèves, morts pour la France .
Course contre la faim – Solidarité des élèves du lycée Chanzy au profit des populations africaines.
Vendredi 17 mai le lycée Chanzy relayait pour la première fois la course contre la faim de ACF (Action contre la faim) dont c’était la 22ème édition nationale.
Proposée par les élèves du Conseil de vie lycéenne et mise en œuvre avec l’appui de la classe de seconde 2 après un travail intense, cette course s’est déroulée dans un esprit remarquable.
Le bilan est éloquent puisque l’équivalent d’un Charleville-Paris a été couvert par la cinquantaine de participants, tandis que les promesses de dons obtenues auprès des parrains s’élèvent à plus de 1000 euros, à la grande satisfaction des organisateurs.
Belle rencontre avec Thierry Beinstingel, un écrivain généreux qui sait donner de l’avenir…
Ce lundi 29 avril, les élèves de seconde 6 ont eu la chance de pouvoir rencontrer un écrivain talentueux, bien vivant et modeste.
Modeste, en effet, Thierry Beinstingel malgré plus d’une dizaine de romans parus principalement chez Fayard dont le dernier en date Il se pourrait qu’un jour je disparaisse sans trace ( 2018) et ses nombreux prix littéraires dont la participation au Goncourt pour Retour aux mots sauvages ( 2010) et Ils désertent (2012).
Bien vivant, cet auteur natif de Langres qui choisit de vivre à Saint-Dizier, loin de l’entre-soi un peu asphyxié des « littéraires » parisiens et qui veut donner corps et voix dans ses œuvres aux invisibles et muets des mondes du travail et de la ruralité.
Talentueux enfin, ce docteur en lettres qui mène de quinconce vie familiale, professionnelle et belle écriture prolifique…
C’est sans tabou que Thierry Beinstingel a répondu aux questions des élèves encouragés à ne jamais hésiter à écrire, à croire en eux et à comprendre que le livre et l’écriture ne doivent pas être réservés à une élite qui ne cherche bien souvent qu’à se reproduire elle-même…
Merci à lui!
K. Chevrier
Rencontre avec Stéphanie Kalfon, l’auteure des Parapluies d’Erik Satie
« C’était tragique, absolument tragique : il s’agissait d’une maison en fer à cheval, une espèce de coin.
Au deuxième étage il y avait un w.-c. tout à fait public et tout à fait indiscret, et il y avait cette porte qui était la sienne.
Nous avons forcé cette porte, et nous sommes entrés dans une chambre misérable.
Il y avait un lit de fer sur lequel il y avait des couvertures de la SNCF, pas de draps, et partout une poussière absolument extraordinaire.
Nous avons eu l’impression d’étouffer, et nous avons essayé d’ouvrir la fenêtre, mais nous n’avons pas pu y arriver parce qu’il y avait des années de poussière qui la bloquaient.
Nous avons regardé un petit peu partout, et nous avons été saisis par la pauvreté, la misère de cet antre.
C’était tellement énorme que ce n’était plus de la saleté,
on avait l’impression d’être dans une immense toile d’araignée.
Jean Wiener
La première fois qu’il entre dans la chambre d’Arcueil,
Où Satie trouva la mort
(à moins que ce ne soit l’inverse) »
Belle et triste entrée en matière… Jeudi 14 mars, dans le cadre du dispositif Interbibly, les élèves de 2de1 ont eu le plaisir de rencontrer à la médiathèque Stéphanie Kalfon, auteure du très beau livre Les Parapluies d’Erik Satie, et de lui poser toutes les questions que cet ouvrage à la croisée des genres avaient suscitées en eux au cours de leur lecture. Ils lui ont aussi présenté leurs créations plastiques à partir de passages qui les avaient particulièrement marqués. L’émotion était partagée et cela a été un très beau moment. Félicitations aux élèves pour leur travail que nous vous proposons de découvrir à travers quelques photographies.
Emmanuelle Berthaud et Frédérique Trochain
Championnat de France de BADMINTON
Championnat de France de BADMINTON du 13 au 15 mars 2019 à AIRE SUR LA LYS (62)
« Ils sont venus, ils ont vu……..ils ont été vaincus! »
Une grande satisfaction pour nos 3 filles – Aurélia (sec 2), Ines (TE1), Léna (1S1) – et nos 2 garçons – Matthis et Pol tous 2 en 1S1 – d’avoir participé à ce championnat de France. Vaincus certes, mais bien décidés à remettre ça l’année prochaine.
Coup de chapeau à notre jeune arbitre – Gabin (1S1) – certifié arbitre de niveau national à l’issue de la compétition.
Chanzy Lisez n° 4
Le quatrième numéro du magazine Chanzy Lisez est disponible : télécharger au format pdf
Tournoi U.N.S.S d’échec au lycée Chanzy mercredi 6 février
Le 06 février, le lycée Chanzy a accueilli les équipes UNSS d’échecs du lycée Jean Mermoz de St Louis ( Haut Rhin ) et du collège Rouget de L’Isle pour un tournoi par équipes de 4 joueurs :
Pour les lycéens, l’enjeu était la qualification au championnat de France, et c’est le lycée Jean Mermoz qui représentera la région Grand Est, avec de bonnes chances de titre national. Rémi a bien résisté au premier échiquier, mais la différence de niveau était trop forte sur les 3 autres échiquiers et Yanis, Adonis, et Binta n’ont pas eu la moindre chance de l’emporter.
Pour les collégiens, déjà qualifiés au championnat de France, l’objectif était de s’y préparer en jouant une compétition supplémentaire, « contre des grands » à qui ils ont largement tenu tête.
A part le résultat de la confrontation Chanzy-Jean Mermoz, tout était parfait et s’est déroulé dans une bonne ambiance. Merci à Paul et M.Roux d’être venus en renfort, à Mme Guillet pour nous avoir prêté les locaux et permis d’organiser cette manifestation, et à la MDL pour s’y être associée.
Vincent Boillon.
Let it snow !
Quelques vues du lycée sous la neige
Photos aériennes (drone) par Fred MOUTARDE
Timelapse par Marc BEGUIN
STAGE MARIONNETTES 2018/2019
Cette année, les élèves de première et de terminale de l’option théâtre ont pu bénéficier d’un stage marionnettes animé par Philippe Rodriguez-Jorda, formateur à l’ESNAM et comédien-marionnettiste. Cette formation est organisée conjointement par le lycée Chanzy et l’Institut International de la Marionnette et a lieu dans la salle théâtre. Elle s’étale sur plus d’une semaine : du vendredi 7 décembre au vendredi 14 décembre. La première journée a été dédiée à la construction. Les deux groupes théâtre, 1L1 et TL1, ont pendant près de 8 heures appris à fabriquer, modeler, sculpter.
Ensuite, lundi et mardi les terminales ont abordé plusieurs aspects de la pratique marionnettique. Ils ont à chaque fois débuté par une préparation physique avant d’aborder la manipulation. Les élèves ont travaillé sur des études à partir d’un leurre. Ils ont réfléchi sur la problématique des scènes de groupe dans l’oeuvre de Büchner, Woyzeck. La technique qu’ils ont abordé tout au long du stage fut celle de la marionnette portée.
Les deux journées ont été très riches et nos élèves ont été très inventifs tant dans la construction que dans les propositions scéniques.
Les élèves de première théâtre ont eu une journée et demi de stage. Il s’est déroulé le jeudi toute la journée et le vendredi après-midi. Ils ont commencé, comme pour les terminales, par une préparation physique. Ils ont déroulé tout au long de la matinée du jeudi les possibilités de leur corps pour arriver au travail sur la marionnette à gaine. Ainsi, progressivement le bras devenait un personnage contrôlant le marionnettiste. Ensuite, avec la contrainte du castelet, les élèves se sont entraînés en écrivant des séquences solo, en duo et ensuite à plusieurs. L’après-midi du vendredi a été consacré à réfléchir sur comment représenter les scènes des artisans du Songe d’une nuit d’été en réinvestissant les techniques de la marionnette à gaine. Les propositions ont très vite évoluées, c’était assez impressionnant.
Nous aurons le plaisir de vous présenter l’ensemble du travail de ces deux stages lors de notre journée portes ouvertes.
Un très grand merci à Philippe Rodriguez-Jorda et à l’Institut International de la Marionnette.
Le jeudi 13 décembre 2018
Le stage des premières débute par une préparation physique. Allongés les élèves doivent se retourner à partir en s’appuyant sur le poids de leur bras d’abord et de leur jambe ensuite. Ensuite, l’exercice se fait à deux : un élève est allongé et passif, son camarade le retourne à partir de points d’appui. Enfin, les élèves réalisent l’exercice du rouleau.
Afin de préparer le travail sur la marionnette à gaine, le bras devient un personnage qui contrôle. Il doit varier dans son regard : en haut, en bas, à gauche et à droit par forcément toujours un face à face avec le marionnettiste.
Écriture d’une séquence solo. La liste des gestes : bonjour, OK, victoire, etc.
Écriture d’une séquence à deux ou à trois : une question, une poignée de main.
Faire parler le personnage/main derrière des castelets. Recherche du sol fictif. Les élèves spectateurs guident leurs camarades marionnettistes pour qu’ils maintiennent les jambes de leur marionnette à gaine. Tourner sur soi-même, c’est déjà s’éloigner d’une carrure de la bande. Le mouvement possible pour la marionnette mais pas pour le marionnettiste : le balayage.
Faire marcher la marionnette : deux familles, soit on fait exactement ce que le personnage fait ou on isole le bras. On cherche la taille du pas.
Improvisation : une rencontre – un arrive, l’autre arrive, rencontre, séparation.
Travail avec les têtes réalisées vendredi. Importance du regard. Réinvestir et traverser l’ensemble des notions vues depuis le début de la journée avec la manipulation de la tête. C’est la tête qui vous emmène quelque part, vous ne la transportez pas.
Travail sur Le songe d’une nuit d’été. Le texte c’est de la matière. Comment faire illusion ? Pacte entre le spectateur et le marionnettiste. Cigroler c’est le défaut qu’ont les marionnettistes débutant : faire bouger la tête intempestivement pour faire croire que la marionnette parle. Pour la faire parler il faut bouger l’ensemble du corps.
Exercices derrière le castelet : dire l’alphabet ou compter et faire des propositions de mouvements : tourner sur soi-même, marcher plus vite, rythme.
Sans les castelets , trouver comment faire parler les personnages de Shakespeare : les trois niveaux, toujours bouger, regarder sa marionnette, prendre le regard, retournement, la démarche avec accent statique en faisant bouger son corps ou son bras par le haut ou par le bas.
Le vendredi 14 décembre 2018
Exercice de relaxation : déposer son corps au sol et se concentrer sur plusieurs parties, s’étirer. Exercices de réveil en secouant tout son corps en partant de ses articulations. Mouvement des bras.
On bouge la tête de tous les côtés. Se mettre de dos et bouger la tête ensuite la faire parler. Étude sur les scènes de Shakespeare : mélanger le jeu d’acteur avec celui d’objet.
Étape 1 : jouer avec les marionnettes c’est réussir à la faire parler et à utiliser son corps pour la faire apparaître.
Étape 2 : montré/caché. Un élément de décor qui sera utilisé comme castelet. Lorsque la marionnette parle, elle est derrière, dès qu’elle a fini le marionnettiste se montre.
Scène des artisans répétant : l’arbre ; scène de la représentation : les paravents blancs.
Fin du stage : reprise des têtes.
rencontre des élèves de l’option théâtre et de seconde 7 avec Benoït Payon
Le metteur en scène du spectacle Ces Filles-là, Benoît Peillon, rencontre nos élèves de 1L1,TL1 option théâtre et de seconde 7
Le lundi 3 décembre, Benoît Peillon, metteur en scène du spectacle Ces filles-là, est venu à la rencontre de nos élèves théâtre et de la classe de seconde 7. Un échange sur le spectacle du lendemain soir a eu lieu. Plusieurs questions ont pu être posées sans dévoiler l’ensemble de la proposition scénique. Ainsi, les élèves ont demandé par exemple pourquoi la compagnie tenait à intégrer des comédiennes amatrices ? Les élèves de Chanzy qui ont participé au projet ont pu également répondre aux interrogations de leurs camarades.
L’échange fut dynamique et dense. Benoît Peillon a su susciter la curiosité de nos élèves bien qu’ils aient été préparés au spectacle. A la fin de l’entrevue, ils étaient tous impatients de voir sur scène les propositions de la compagnie sur ce texte qui aborde le thème du harcèlement dans une langue rude et moderne.
Nous remercions l’équipe du TCM ainsi que Benoît Peillon d’avoir permis cette rencontre.
La représentation du mardi 4 décembre 2018 au TCM
Le mardi 4 décembre l’ensemble des élèves qui avait assisté à la rencontre étaient présents au spectacle au TCM. Ce fut un moment fort et particulier d’abord par les thèmes abordés : le harcèlement, le corps de la femme exposé, la mort et le suicide, les grandes périodes du combat des femmes pour leurs droits au XX ème siècle mais aussi parce que 4 de nos élèves participaient au projet. La proposition était rythmée par des musiques d’aujourd’hui et des chorégraphies qui mettaient le corps des danseuses en tension. Le public a pu apprécier une prestation de qualité, généreuse et authentique. Un bord plateau était organisé en fin de représentation. Les spectateurs encore avides de questions ont pu écouter cette fois-ci les comédiennes professionnelles mais aussi les amatrices.
Merci pour tous ces beaux moments !